Pourquoi tant de gens sont heureux ? et moi dans ce monde qui tourne sans moi, parfois je repense aux choses que l’on m’a dites et qui me mettent hors de moi. Je finis par péter les plombs et je pleure. Certains jours je reste assise au bord de ma fenêtre en me demandant ce qu’il se passe quand on meurt. Tant de menteurs et tant de traîtres. Vous croyez que je suis folle ? oui vous avez raison, je suis folle. Tout m’écrase et me fait mal. Vous me haïssez, je ne vous ai jamais fait grand mal à part critiquer, taper et fumer. Que faites vous de votre vie ? rien vous pouvez rien dire vous êtes nul !! et oui fallait bosser !! mais maintenant il est trop tard vous allez crever enculé. Je vous hais, tu te crois malin, mais tu ne fais plus le fier non !! Mais non je ne poserais pas ce flingue par terre. Tu peux crier, t’excuser ou me supplier, mais là ton seul avenir et ma seule envie est de te voir crever !! On dirait peut-être des paroles horribles dans la bouche d’une si petite bouche, eh oui, j’ai pété un câble, je ne me contrôle plus, il n’y a que la haine qui m’a si longtemps parcouru et que finalement j’aime !
Tu vas te dire pourquoi, pourquoi toi, mais pourquoi as-tu gâché ma vie, mon enfance, mon bonheur !! TA GUEULE !! je ne veux plus entendre tes cris !! AH AH AH tu me fais rire hien !! ça te faisait marrer de me voir pleurer, tomber avec l’envie de me suicider ; mais là j’ai grandi, j’ai réfléchi, et j’ai décidé que c’était à ton tour de crever ! Tout le mal que vous m’avez fait, tu vas toi le regretter !! Pleure, hurle ! T’as peur ! Je sais que tu en as marre eh oui, je suis devenue ton pire cauchemar ! Toute cette haine au fond de moi, c’est votre faute ! Fallait arrêter ça ! Mais là vous pouvez hurler vous allez périr comme vous avez pu me pourrir la vie !!
« je suis si fatiguée de cette vie, étouffée par mes peurs d’enfant, et si tu dois partir, alors j’espère que tu partiras vite car ta présence s’attardera toujours ici, et ne me laisseras jamais seule. Ces blessures ne semblent pas vouloir cicatriser. Cette souffrance est tellement réelle, il y en a trop pour pouvoir être effacée par le temps »